Si vous traversez une région en TGV, vous ne la verrez pas de la même façon qu’en TER. Si vous la parcourez via l’autoroute, elle se dévoilera différemment d’un parcours en route départementale.
Votre vision de la forêt ne sera pas la même si vous la parcourez en vélo ou à pied.
A chaque fois que vous ralentissez, les possibilités d’itinéraires se multiplient et un nouveau paysage se dévoile : vous pouvez observer plus attentivement les détails d’un lieu.
Plus un territoire est petit et vous y évoluerez lentement, plus il se révélera précisément à votre regard.
Il en va de même pour un jardin, et c’est la magie de l’observation chère à la permaculture.
J’ai passé le matin du 30 décembre dernier plus d’une heure à simplement contempler la vie du jardin-forêt. Un moment de contemplation, de calme, de sérénité, d’émerveillement et de splendeur. Certainement le plus beau cadeau du jardin, le plus grand service qu’il me rend.
Voilà ce que j’y ai découvert.
- Phacélie et céréales d’hiver
- Champignon et trêfle
- Fleur de moutarde
- Champignon
- Poireau perpétuel
- Champignon sur paillage
- Rosée et toile d’araignée
- Jeune pousse d’ortie
- Ciboulette
- Fraisier et champignon
- Nèfle et livèche
- Champignon en forme de soucoupe
- Turion de houblon
- Goutte d’eau sur feuille de chou