j’ai visionné la journée de formation donnée ce printemps 2017 à Rennes par l’association Maraîchage sur Sol Vivant.
C’est passionnant mais ça prend un peu de temps.
ci-dessous ma prise de note
l’azote organique est transformé en ammoniac puis nitrite puis nitrate
le nitrate est soluble dans l’eau, il doit être capté directement par les plantes sinon il risque d’être lessivé
il faut donc avoir des plantes bien développées à l’endroit où la litière, le compost, se décompose
le cycle de l’azote
le fumier composté va former un levain, avoir un effet booster, les jus seront remplis d’ammoniac dispo pour la prairie : absolument sur un sol vivant pour éviter le lessivage
dans le compost, l’azote est disponible mais stabilisé (non vivant)
le cycle du phosphore
les mycorhizes s’associent entre espèces pour former un réseau d’échange de nutriments
une plante seule a beaucoup plus de mal à s’en sortir
la mycorhizes est la sécurité sociale de la plante : ça coûte 20% mais ça apporte tout un tas de services
remise en vie rapide d’un sol compacté
intérêt de l’engrais vert pour la culture suivante
si l’engrais vert est détruit en pleine activité, les organismes vivants du sol seront gorgés de sucres et seront diponible immédiatement pour la culture suivante, ce qui lui permettra de beaucoup mieux s’enraciner et de booster la croissance au départ
une vision poétique de l’humanité en 2050, amour du vivant
80% des organisme vivant du sol, en nombre, vivent autour des racines
le paillage sans plante va faire effondrer la vie du sol
toujours avoir une plante vivante sur le sol afin de maintenir la vie dans le sol à son maximum
éviter les courants d’air
arroser l’engrais vert
produire un légume, c’est produire un lieu
lors de l’installation, demander à un voisin qui est équipé de venier travailler le sol une première fois pour le décompacter, ensuite, plus besoin d’outils
enfouir la matière organique seulement dans les 10 premiers centimètres pour rester en aérobie
laurent welch, le ver de terre déguisé en humain
100 tonnes de matière organique à l’hectare
laurent welch en 2007 : 150 tonnes de BRF / 5000 m2
enfouir le BRF en fin d’été (septembre octobre) quand le sol est sec pour ne pas lisser la terre, la vie est plus descendu dans le sol à ce moment de l’année
au printemps les fins d’azote sont passées
une fois la fertilité revenue, apporter 20Tonnes/hectare/an
à l’automne, après destruction de la culture précédente, semis de l’engrais vert : 80% légumineuse (féverole, vesce, pois fourrager), 20 % céréales (tousel, rouge de bordeaux) la graine doit être en contact avec la terre, sous le paillage, recouvert de foin bien délité
la minéralisation se fait quand le milieu est chaud et humide
le stade optimal de destruction de l’engrais vert est la floraison de la céréales, quand les étamines sortent des graines
coucher l’engrais vert avec une planche fixé à 2 ficelles, poser le pied sur la planche, ne pas faucher
700 brebis à l’hectare sur une journée pour coucher le couvert
couvrir avec de la matière organique (foin) après la floraison, environ fin mai et plantation de suite
seul l’avoine réussira à repercer
le choux ne mycorhize pas
trèfle incarnat semé au mois d’octobre, détruire à la floraison, l’engrais vert a supprimé les adventices
20 kilo de semences de trèfle incarnat à l’hectare, 10 tonnes de matière sèche début mai
derrière, production de 60 tonnes de carottes à l’hectare
le fumier de vache est laissé à fermenter 10 à 12 mois