Nous avons récupérés quelques livres d’occasions sur l’architecture « écolo ».

– La part sauvage du monde de Virgine Maris interroge la place du sauvage dans une Terre globalisée par le terme nivelant et dépolitisant d’Anthropocène, appelant à « habiter la Terre, plus sobrement, avec d’avantage de bienveillance pour les vivants non humains et de soin pour les paysages « . Dans la lignée de la ‘diplomatie des interdépendances’ et de l’importance des ‘regards ajustés’ chers à Baptiste Morizot, Virginie Maris considère que « la distinction entre naturel et artificiel est un problème qu’il faut appréhender en terme de continuum et non de dichotomie. Il n’y a pas une nature et des artifices, bien d’avantages des degrés de naturalité ou d’artificialité. »

– La collapsologie ou l’écologie mutilée de Renaud Garcia et Trop tard pour être pessimistes !, écosocialisme ou effondrement de Daniel Tanuro, sont deux critiques de la collapsologie en tant que facteur d’inaction. Renaud Garcia pointe la pauvreté conceptuelle de la collapso et appelle à s’intéresser aux précurseurs de l’écologie que sont Illich, Charbonneau, Ellul… Daniel Tanuro après avoir très bien exposé les enjeux du XXIème siècle propose de s’engager dans la voie écosocialiste contre le pessimisme ambiant. Deux livres lucides permettant de se mettre en mouvement en reciblant ses actions !

– Intégrales d’Ivan Illich L’auteur de « la convivialité » est absent des bibliothèques municipales. Nous avons voulu approfondir sa pensée et la rendre accessible à tous.

– Aux origines de la décroissance, cinquante penseurs et Vive la simplicité volontaire, histoire et témoignages, deux ouvrages pour se plonger dans la sobriété, sa théorie et sa mise en pratique.

– Renouer avec le vivant, hors-série du magazine Socialter sous la co-direction de Baptiste Morizot. De nombreux articles sur notre rapport avec le vivant, très intéressant, même si l’on peut regretter que les rapports aux humains et aux animaux domestiques n’aient pas été abordés. Comme si le vivant se limitait au sauvage…

– Les terrestres est une BD pour découvrir les nouvelles façons d’habiter le monde en France (Notre Dame des Lande, la bascule, la ferme légère …)

– En route pour l’autonomie alimentaire donne énormément de pistes pour évoluer sur l’alimentation locale

– La composition des mondes, Manières d’être vivant et Raviver les braises du vivant (je conseille de les lire dans cet ordre) nous interroge sur notre rapport au monde en se basant sur les découvertes anthropologiques de Philippe Descola et la philosophie du vivant de Baptiste Morizot