Le fumier de cheval s’emploie pour fertiliser le jardin, incorporé au sol à l’automne, ou épandu en paillage tout au long de l’année. Mais sur de petites surfaces, les équidés peuvent produire plus de déjections que votre sol n’est capable d’en digérer. Selon un principe de la permaculture, une ressource inexploitée devient alors un déchet. Tout gardien de cheval cherchera ainsi à valoriser au mieux les crottins.
Selon J.D. Hooker, une brique de crottin de cheval fournirait un excellent combustible ne dégageant pas d’odeur.
J’ai ainsi testé en juin la création de briques avec un appareil – trouvé d’occasion – destiné à l’origine à presser du papier mâché et du carton. J’emploie du papier journal pour consolider la brique et la rendre plus facilement manipulable en évitant les salissures.
Plus qu’à attendre le séchage et éprouver le réel pouvoir de chauffage. Je vous tiens au courant.